Croisière à l'île de la Dominique - 11/04/2009
Samedi 11 avril 2009 - Arrivée à PortsMouth et découverte de la vie en bateau
Nous nous réveillons au petit matin après une nuit agitée pour certains. Nous sommes à l'approche de l'île de la Dominique en arrivant par le Passage Guadeloupe. Nous avons laissé Marie Galante sur la gauche, les Saintes sur la droite pour arriver sur La Dominique, l'île aux 365 rivières.
Avec Marie nous ne nous sommes assoupis que, vers le matin, ce qui se traduit par un réveil un peu difficile. Mais à l'ouverture des yeux il y a pire comme spectacle même si la fatigue est là...
Nous finissons notre traversée en entrant dans Prince Rupert Bay bordée par la deuxième plus grande ville de l'île : PortsMouth. Dès le mouillage, 4 personnes de l'équipage, Eddy, Maguy, Marie et Didier descendent à terre pour nous enregistrer à la douane de la Dominique avec l'annexe. A leur retour, nous relevons l'ancre pour mouiller dans la même baie mais près de l'entrée de la Rivière Indienne, masquée par des bateaux échoués.
Nous descendons tous à terre pour une petite balade en "ville" sur son faubourg principal. L'île de la Dominique est réputée pour son authenticité naturelle, l'homme n'ayant que très peu investi l'île de sa présence. On l'appelle également le paradis des rastas qui vivent paisiblement sans aucun stress. L'autre particularité est la présence des derniers carribéens de tout l'archipel. En effet ce indiens Arawaks s'étaient installés dans les Caraïbes bien avant l'arrivée de Christophe Colomb et les colons.
Dès le début de notre marche vers Portsmouth, un Dominiquais qui chantait à tue-tête en marchant seul dan la rue nous aborde et commence à discuter avec nous, le plus naturellement du monde. Les constructions sont disparates avec de vieilles maisons décrêpies cotoyant des bâtiments modernes et des curiosités valant photos.
De l'autre côté des constructions la vue n'est pas des plus désagréables...
Le côté pénible de l'île de la Dominique sont les propositions touristiques incessantes. Lorsque notre voilier est apparu à l'entrée de la baie, un autochtone avec une barque de pêcheur motorisé nous a rejoint pour nous proposer une visite de la rivière indienne, puis plusieurs sont venus proposer leurs services comme visite des rivières, évacuation des poubelles, approvisionnement en eau et nourriture. Les propositions sont louables mais pesantes à la longue.
Après un bon repas à bord, nous plongeons dans cette eau bleue Majorelle armés de nos masques et tubas et profitons notamment de faire le tour du bateau. Malheureusement pas de poissons en vue à observer !!
Pendant que le reste de l'équipage est allé à terre faire la fête, nous décidons de rester à bord pour rattraper notre nuit mouvementée de la veille. Finalement, la deuxième nuit se passe sans encombres, bercés par le clapotis sur la coque du bateau.
PREMIERS PAS EN DOMINIQUE