Randonnée à la Soufrière
Dimanche 29 mars 2009
Ce week end nous avons profiter d'aller visiter la Soufrière avec Ditch afin de voir de plus prêt ce chef d'œuvre naturel dont tout le monde nous parle depuis notre arrivée...
Après nous être garés au parking des Bains Jaunes, nous voilà partis tous les 3 vers la base de la Soufrière, le rythme était lancé et Ditch étant habitué aux randonnées croyez-moi c'était du rythme de costaud !! Si bien que nous avons surnommé Ditch "le cabri des DOM" !
Et nous voilà parti pour l'ascension de celle qu'on appelle "La Vieille Dame" et qui restera dans son nuage toute la journée.
Au début de l'ascension nous profitons de la vue sur Basse Terre et les Saintes avant de s'enfoncer dans le brouillard.
Au cours de la montée nous recevons des effluves à la forte odeur de soufre qui nous prépare à l'arrivée au sommet. A la moitié de la montée nous prenons le temps de contempler les mousses et lichens particuliers de ce volcan qui tapissent les flancs de couleur magnifiques.
Un peu plus loin sur la trace un panneau invite à écouter le silence et contempler une faille dans le flanc du volcan. De nombreux badauds sont en pause à cet endroit. Ditch s'engouffre dans la faille en m'invitant à le suivre. En quelques mètres, nous entrons dans un autre monde où le silence nous enveloppe instantanément laissant derrière nous le brouhaha des badauds. La faille est un écosystème à part, très humide, favorisant les mousses, lichens et quelques plantes. Par endroit des trous sans fin bordés de pierres glissantes comme des savonnettes, apparaissent sous nos pieds, obligeant à progresser prudemment. Au fond de la faille, des cordes d'escalade invitent à gravir la paroi mais ce ne sera pas pour nous aujourd'hui.
Nous reprenons notre ascension vers le sommet en s'aidant des mains car la pente devient raide par endroit. Nous atteignons le point culminant de la Guadeloupe situé à côté du cratère, à 1467 mètres. A cette altitude les nuages sont quasi constants et défilent très rapidement ne nous laissant que quelques secondes pour prendre les photos de la vue. Malheureusement, nous n'avons pas été assez rapide...
Nous perçons les nuages jusqu'au cœur même de la Soufrière et là nous dépassons les barrières, zones dangereuses, pour cause de gaz toxiques.
Nous nous retrouvons devant un spectacle des plus impressionnant, on se retrouve à quelques mètres d'une bouche éruptive d’où s’échappent des vapeurs sulfureuses.
Pour la descente, nous optons pour l'autre flanc de la Soufrière afin de découvrir ce que nous réserve l'autre côté de la vieille dame.
VIVRE "DANGEREUSEMENT" POUR VOIR DES CURIOSITES NATURELLES